C’est un fait, voici un domaine où les chirurgiens français ont brillé par leur… absence, du moins au début de cette histoire. Engoncés dans des principes d’un autre temps, ils n’ont pas vu arriver la révolution pasteurienne qui allait permettre l’essor de la chirurgie osseuse, laissant la place d’honneur aux Anglais, Suisses, Belges et Allemands.
En cette fin de XIXeme siècle, la chirurgie se conçoit comme un tout. On est docteur en chirurgie, statut acquis après une lutte de plusieurs siècles (voir « saignare, purgare et clysterium donare »), l’orthopédie (et encore moins la traumatologie) ne constitue pas encore une branche spécifique de l’art chirurgical.
63 pages - version imprimée